Description
Augustin a posé deux questions qui vont au cœur de la nature du droit. Premièrement, quelle est la différence entre un royaume et une bande de voleurs ? Deuxièmement, une loi injuste est-elle une loi tout court ? Ces deux questions nous obligent à nous demander si la loi est simplement un moyen de contrôle social, qui ne se distingue d'une bande de voleurs que par sa taille, ou si la loi est une institution sociale justifiée par son orientation vers la justice.
The End of Law applique les questions d'Augustin à la philosophie juridique moderne et propose une théorie critique du droit naturel qui s'inspire des idées d'Augustin. David McIlroy soutient qu'une telle théorie critique du droit naturel est réaliste mais pas cynique quant à la relation du droit à la justice et à la violence, qu'elle peut diagnostiquer les façons dont le droit devient déformé et pathologique, et qu'elle indique que le droit est un instrument nécessaire mais insuffisant pour la poursuite de la justice. En plaçant l'examen des réflexions d'Augustin sur le droit dans le contexte de sa pensée plus large, McIlroy présente une approche alternative à la théorie du droit naturel, s'inspirant de la théorie critique, de la pensée postmoderne et des théologies politiques en conversation avec Augustin. Ce livre cherche à montrer comment la pensée d'Augustin sur le droit, correctement comprise comme théologie, est toujours pertinente pour les questions soulevées par les philosophies juridiques d'aujourd'hui.